Création musicale : Zabo, avec en second accordéon Soraya et Elsa Sanchez sous l’oeil amical de Daniel Mesguich
Une voix haute
Voici que celui qui, depuis près de cinquante ans, n’aura cessé de faire théâtre d’écritures de tous horizons, de faire « redevenir l’affaire des vivants les textes, surgelés sur leurs pages », a voulu le faire aussi de ceux qu’il a lui-même écrits. Car, oui, Pierre Debauche écrit aussi. En vérité, n’a cessé d’écrire. Et la finesse, l’humour, la générosité, mais aussi bien la lucidité, la ténacité, la colère – c’est-à-dire l’amour – que tous ceux qui ont eu la chance de l’approcher au théâtre lui connaissent sont, en tous ces petits grands textes, en ébullition. On l’y reconnait à chaque ligne. L’artiste moral, l’artiste politique – c’est-à-dire l’artiste, n’est-ce pas – y sont sans cesse à nu.
Mais qui moins que lui aurait pu oublier que c’est toujours, d’abord, une voix qui écrit. Qu’une voix, toujours, était là qui gisait, singulière, au fond de l’encrier, à qui toute écriture doit tout. Eh bien, cette dette, voici, ce soir, que Debauche l’honore, puisque ce soir, cette voix, voici qu’il nous la donne.
Qu’il va faire rendre voix à son encre. Il a plongé la main, presque au hasard, dans le sac au trésor de ses poèmes-colliers de perles, de ses aphorismes-bagues et bracelets (et ce serait donc, ce soir, ceux-ci et pas ceux-là, c’est ainsi), et voici qu’il va nous les tendre à haute voix. Sous l’encre, donc, la voix… Mais sous la voix ?
Ah, sous la voix, une âme, c’est-à-dire une musique. Et c’est la grande Zabo qui a pour tâche de la révéler. De l’accompagner (car, oui, ils sont copains). Archive au présent et navigation sur les cimes. Car, oui, Debauche, c’est, plus loin, plus haut, encore donner voix, encore donner vie, encore, encore…
Daniel Mesguich
Thème
Lecture P.Debauche
Mise en scène
Pierre Debauche sous l’oeil amical de Daniel Mesguich
Conception, mise en scène et chorégraphie : Caroline Marcadé Collaboration artistique : Jean-Marc Hoolbecq Direction musicale : Alain Zaepffel Arrangements musicaux : Nikola Takov Musiques : Gluck (extraits de « Orphée et Eurydice »), Purcell, Haendel. Gospel. Blues : John Lee Hooker, Jimmy Scott, Billie Holiday, Janis Joplin…
avec • Amir Abou El Kacem • Julie Bertin • Pauline Clément • Antoine Cordier • Emilien Diard Detoeuf • Anna Fournier • Kevin Garnichat • Zita Hanrot • Jade Herbulot • Morgane Nairaud • Martin Nikonoff • Antoine Reinartz • Sarah Jane Sauvegrain • Frédéric Siuen • Anaïs Thomas
Présenté par Paris Sciences et Lettres, le Conservatoire et le Lynceus-Théâtre, avec le soutien du Jeune théâtre national
Mise en scène : Lena Paugam Collaboration artistique : Véronique Caye Scénographie : Aurélie Lemaignen Dramaturgie : Sigrid Carré Lecoindre Lumière : Laurent Fontaine
Lena Paugam, diplômée du Conservatoire national supérieur d’Art dramatique en 2012, a été sélectionnée par la formation doctorale SACRe, projet lancé, au sein du pôle de recherche et d’enseignement supérieur Paris Sciences et Lettres, par le Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, le Conservatoire national supérieur de Musique et de Danse de Paris, l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs, l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, La fémis/École nationale supérieure des métiers de l’Image et du Son et l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Cette formation vise à aboutir à un doctorat d’art et de création fondé sur la pratique, et réunit des artistes et chercheurs des différentes disciplines représentées dans les établissements fondateurs.
Elle développe son projet au sein du Lynceus-Théâtre, compagnie qu’elle a fondée dans les Côtes d’Armor, et recherche également des soutiens susceptibles de l’accompagner dans la production et la diffusion de ses projets.
SIMON ouvre un cycle de cinq mises en scène constituant le projet doctoral de Lena Paugam : La Crise du désir – états de suspension, espaces d’incertitudes.
avec • Mathurin Voltz • Benjamin Wangermée el la participation de Charlotte Van Beversselès
Textes extraits de : Ceux qui avaient choisi (Les Provinciales), Le convoi du 24 janvier (Editions de Minuit), Spectres, mes compagnons (Berg +International), Aucun de nous ne reviendra (Editions de Minuit), Une connaissance inutile (Editions de Minuit).
L’amour de Phèdre de Sarah Kane L’homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi
avec Pauline Cheviller Louise Coldefy Jessica Dalle Sébastien Depommier Étienne Durot Antonin Fadinard Marlène Goulard Nassim Haddouche Jeanne Lepers Édith Proust Jenna Thiam Marion Trémontels Damien Zanoly
Thème
Atelier d’interprétation Ph.Calvario
Mise en scène
Philippe Calvario
Date
20/02/2013
Horaires
mercredi 20 février 2013, 19h30 jeudi 21 février 2013, 19h30 vendredi 22 février 2013, 14h30 vendredi 22 février 2013, 19h30 samedi 23 février 2013, 19h30
Dans le cadre du colloque D’après Carmelo Bene organisé par l’université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense avec l’aide du Labex Arts et médiations humaines, en collaboration notamment avec le Conservatoire.
A 18h00, hommage musical par Silvia Pasello et Ares Tavolazzi
A 19h00, présentation du travail réalisé dans le cadre de l’atelier sur Carmelo Bene dirigé par Georges Lavaudant avec les étudiants du master de mise en scène de l’université de Paris Ouest, et, pour le Conservatoire : • Clara Chabalier (élève de 4e année) • Anne Freches (élève de 4e année) • Lena Paugam (promotion 2012, doctorante « SACRe ») • Raouf Raïs (stagiaire en formation continue à la mise en scène) • Éva Rami (élève de 4e année)
mercredi 12 décembre 2012, 19h30 jeudi 13 décembre 2012, 19h30 vendredi 14 décembre 2012, 14h30 vendredi 14 décembre 2012, 19h30 samedi 15 décembre 2012, 19h30