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BILAN D’ÉTAPE SACRe, Laurence Ayi 📽

DES POSITIONS : APPARITION-DÉPOSITION, APPARENCE-COMPOSITION, DISPARITION-DÉCOMPOSITION 
Installation-performance autour du rituel de l’habillage

Laurence Ayi, doctorante SACRe promotion 2016, présentera son bilan d’étape vendredi 18 et samedi 19 octobre à 14h45 et 19h15 en salle Jouvet.

Sujet de thèse : Le rituel de l’habillage comme mécanisme de transition du vêtement au costume. Dire que ce rituel est un acte de théâtre performatif duquel naît l’objet-costume, art visuel-vivant 

Le rituel qui consiste à habiller un mort pour entrer dans l’autre monde comporte une étrange similarité avec celui qui consiste à l’habillage du comédien avant son entrée en scène. 
Cette thèse se propose donc de mettre le vêtement-costume au centre de la recherche en tant qu’objet performatif en action.

Scénographe, costumière et plasticienne, Laurence Ayi appréhende par le prisme de la performance et l’installation, le vêtement-costume comme espace, lieu du corps où prend place un théâtre intérieur, singulier.

Elle poursuit une réflexion autour de deux questions clés :
– À quel moment le vêtement devient-il costume ?
– De quelles vies s’anime un vêtement et par quel vêtement se déshumanise un être ?

ThèmeBilan d’étape doctorat SACRe
Mise en scèneLaurence Ayi
HorairesVendredi 18 et samedi 19 octobre à 14h45 et 19h15
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FESTIVAL « JOUER ET METTRE EN SCÈNE » 2019 📽

Venez retrouver les élèves du double cursus « Jouer et mettre en scène » à l’occasion de leur dernier exercice : la présentation de leurs créations, des formes courtes réalisées en peu de temps et avec des moyens réduits.
Ces présentations se dérouleront du 6 septembre au 5 octobre 2019 en salle Jouvet.

DÉPRESSURISATION, écrit et mis en scène par Louise Orry-Diquero

DÉPRESSURISATION est un spectacle sur ma première année dans  le monde des grands. Celui où les bras qui vous bercent sont ceux qui pendent à vos épaules. Comme le nouveau-né qui hurle à la naissance,  j’ai fait mon premier cri,  ici dans la salle Louis Jouvet lorsque j’ai reçu mon diplôme. Cette libération, c’est un décollage. Prenez place dans mon avion, je vous invite au voyage.



L’ORAGE, mis en scène par Héloïse Manessier

D’après l’œuvre d’Alexandre Ostrovski
Avec : Antoine De Foucauld, Zelinda Fert, Amandine Gay, Arthur Hesse, May Hilaire, Alexandre Labarthe, Louise Legendre, Chloé Ploton, Adrien Simion, Mathilde Weil

J’ai vu une chose, j’ai appris ça, on m’a dit que… Et d’expérience en récit,  je me raconte une histoire qui fait sens. C’est ma vision des choses.  Ce que je crois. Toi aussi,  tu t’es créé ton monde  avec tes logiques et tes images. Les sens,  les convictions que  tu t’es forgées par habitude, tradition, expérience… Comment fait-on alors pour créer un monde  à deux ? à trois ? à dix ? Quand les opinions divergent ? Quand ce que je crois est opposé à ce que tu crois ? Quelle place laisse-t-on dans notre monde à celui du voisin ? Quelle place accepte-t-on de donner à ce qui nous dérange ? Déplacer sa propre perception du réel ? Bouger les lignes ?   Me forcer à remettre en question ce que je croyais vérité immuable. Ostrovski raconte cette difficulté à être vraiment avec. La confrontation à l’autre. Non pas ce que je comprends de l’autre mais justement, ce que je ne comprends pas. La mise  en place complexe d’un vivre ensemble. La capacité ou non d’un système à se réinventer, à se raconter  à nouveau, autrement.  Le dialogue de la maîtrise et de l’inconnu. La peur  
de ce qui déplace  parce qu’elle plonge hors des chemins déjà connus. Dans la petite ville  de Kalinov au bord de la Volga, dans la Russie des années 1860, les codes sont clairs. Deux familles détiennent le pouvoir. Dikoi le détient par la force et Kabanova par le respect  indéfectible aux codes anciens. Les rôles sont établis et il est impensable de les remettre en question. Mais lorsqu’un amour impossible bouscule les règles établies, le ciel bleu d’été voit apparaître au loin un orage annonciateur des bouleversements à venir.



L’EMBONPOINT, mis en scène par Charly Fournier

Conception et mise en scène Charly Fournier
Avec : 8 artistes du milieu théâtral et de la restauration

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Rencontre entre deux  arts, celui du plateau  et celui de  la table.  À mi-chemin entre le Théâtre et la Gastronomie.  Quand deux imaginaires se rencontrent et ne  font plus qu’un !



RÊVES, mis en scène par Hugo Kuchel

Conception et mise en scène Hugo Kuchel
Avec : Déborah Dozoul, Marie Rousselle-Olivier, Sarah Ber, Naim Belhaoumi, Anthony Mezalto-Ruotte, Perrine Livache, Etienne Galhargue, Lisa Torres, Eugénie Pouillot, Irène Woyatzis, Julia Cash
Musique : Camille Thevenau

Ils rêvent. Huit actrices et trois acteurs
Les rêves
Ils s’en rappellent
Ils les écrivent, les parlent, les jouent, les traversent
Ils cherchent la rive
Ils cherchent le gué à passer
Ils traversent le fleuve les pieds mouillés
Ils se trempent dans cette matière organique d’images, d’odeurs, de sons, de peurs, de désirs entrelacés
Ils passent le fleuve.
Huit actrices et trois acteurs qui partagent leurs rêveries, et moi qui les reçois.



COMMENT ALLEZ-VOUS ? mis en scène par Édouard Pénaud

Conception et mise en scène Édouard Pénaud
Avec : Benjamin Gazzeri Guillet, Martin Van Eechoudt, Sara Lo Voi, Jérémy Galliana

Suite à une immersion au sein d’un hôpital psychiatrique de l’Allier, un metteur en scène, des soignants et des soignés nous racontent leur quotidien.

Jusqu’où iront-ils
pour sauver ce qui leur
appartient ? 
Le socle
identitaire peut vite
disparaitre, et nous laisser
dans une « absence ». 
C’est la vague qui retourne à l’océan?
Ou c’est l’océan qui reprend la vague?



OUI MAIS DE TOUTE FAÇON… mis en scène par Rose Martine

Écriture et mise en scène Rose Martine
Avec : Vincent Alexandre, Louise Legendre, Eugène Marcuse, Emma Meunier, Jordan Rezgui, Juliette Speck, Souleymane Sylla, Lisa Toromanian

Un foyer de la DASS. Des jeunes. Adolescence. 16, 17 ans. Bientôt adultes. Bientôt. Pas encore.  Des éducateurs.  Des tensions. La noncommunication, ou la mauvaise communication. 
 Les clichés. Le rêve d’ailleurs (là où tout paraît beau, plus doux, où tout est permis), d’une (autre) maison, d’une autre vie. Une meilleure vie. Un désir fort et prononcé de fuite. Échapper à une réalité. Dure. Cruelle. Chacun a son rêve, mais combien réussiront à le réaliser ? Chacun  a ses démons, ses tensions, mais combien arriveront à s’en défaire ? Peut-on réellement  s’en défaire ? « Oui, mais de toute façon… », ce sont des jeunes, des moins jeunes, qui ont perdu la trace du bonheur, mais se battent, luttent, souvent contre eux-mêmes, pour  y accéder. Car ils ont des rêves, des envies, de l’espoir plein le cœur, qui ne demandent qu’à être exprimés.