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CINQ FORMES COURTES

Propositions élaborées sous le regard de Pierre Debauche par les metteurs en scène en formation continue au Conservatoire, Johanny Bert, Léo Cohen-Paperman, Frédéric Jessua, Sarah Lasry et Sonia Masson.

Yvonne, princesse de Bourgogne de Witold Gombrovicz
mise en scène de Johanny Bert
Cette forme courte est une rêverie autour de la pièce de Gombrowicz dont l’axe dramaturgique est recentré sur le phénomène Yvonne comme objet de désir et de répulsion. Yvonne, virus déposé par le Prince comme une ironie mordante, au sein de la cour royale est une épidémie silencieuse qui fait transpirer la cruauté des personnages de la pièce. Farce licencieuse dans la laquelle la figure du couple Royal se disloque. Qui est cette Yvonne, symbole d’un dérèglement philosophique ? Ici une forme « marionnettique » manipulée à vue par deux acteurs. Une prothèse qui devient une arme onirique.

Jouer avec le feu d’après August Strindberg
mise en scène de Sarah Lasry
Kerstin et Knut passent l’été au bord de la mer. Lorsque leur ami Axel les rejoint, la journée bascule. Dans ce drame autobiographique, Strindberg mêle jeux de séduction, de jalousie et de haine. Visions, fantasmes et désirs surgissent alors pour combler l’ennui, la solitude. La présence de vidéos et de danse alimentent l’exploration de ce trio amoureux.

Mourir sur scène, cabaret autour de textes de Hanokh Levin, Dalida, Julien Clerc, Andy Mac Cluskey…
mise en scène de Léo Cohen-Paperman
C’est la nuit. Deux acteurs se réveillent dans un théâtre vide. Deux idiots jouent et chantent leurs mythologies intimes. Deux clowns très seuls et très rigolos évoquent leurs échecs, leurs désirs inassouvis et font poème du mauvais goût. Musique !

L’Amant de la morte de Maurice Renard
mise en scène de Frédéric Jessua
Avant de passer dans le langage courant, le grand Guignol est avant tout un genre et un lieu ; on a écrit, joué et mis en scène de 1897 à 1962 pour le Théâtre du Grand Guignol, situé cité Chaptal, dans la rue Blanche, à deux pas de Pigalle. Auteurs et acteurs terrorisaient des spectateurs finalement très consentants…

La Vie de Galilée ébauche d’après Bertolt Brecht
mise en scène de Sonia Masson
10 janvier 1610 – Galilée observe dans le ciel des phénomènes qui démontrent le système de Copernic. 22 juin 1633 – Devant la Grande Inquisition, il rétracte ses théories sur le mouvement de la terre et est assigné à résidence pour le restant de ses jours.
Trois cents ans plus tard, Bertolt Brecht fuit l’Allemagne nazie et se réfugie au Danemark puis aux États-Unis. « Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé ! », disait Einstein.

Costumes : You Min Lee
Régie générale et lumière : Rémi Claude
Régie plateau : Omar Khalfoun
Électricien : Grégoire De Lafond
Direction technique : Vincent Détraz

avec
• Bérangère Bonvoisin
• Marc-Henri Boisse
• Julien Buchy
• Benoit Di Marco
• Frédéric Jessua
• Nicolas Orlando
• Antoine Philippot
• Laure-Lucile Simon
• Géraldine Szajman

ThèmeClasse de mise en scène
Mise en scèneJohanny Bert, Léo Cohen-Paperman, Frédéric Jessua, Sarah Lasry et Sonia Masson
Date18/05/2011
Horairesmercredi 18 mai 2011, 19h30
jeudi 19 mai 2011, 14h00
jeudi 19 mai 2011, 19h30
LieuSalle Louis-Jouvet