Vivianna Chiotini présente le dernier bilan d’étape de recherche création dans le cadre du doctorat SACRe-PSL et de son sujet thèse « Dramatisation des relations entre le corps et l’espace : le triptyque dans la performance interdisciplinaire »
« Un lieu pour la pensée d’un ‘’je’’ » est une partition sur la complexité de l’identité et la relation avec l’Autre. Trois espaces vides comme des canevas blancs en format triptyque attendent d’être vécus dans un geste d’arts visuels vers le théâtre. Des ‘’personnages rythmiques’’ isolés dans chaque espace cherchent un sens au-delà de leurs limitations physiques. En faisant l’expérience concrète de concepts philosophiques de Deleuze, Levinas, Bergson, Agamben, Badiou, Barthes,… Les interprètes se sont réunis afin de se séparer et puis se sont séparés afin de se réunir.
Régie générale : Manon DAUVERGNE Régie son : Tom MÉNIGAULT et Julien FERYN Régie lumière : Nicolas JOUBERT Régie vidéo : Raphaël ORIOL Création vidéo : Pierre MARTIN-ORIOL Création musicale : Guillaume BACHELÉ et Maxence VANDEVELDE Création et régie costumes : Valérie MONTAGU Électriciens : Patrick LIGARIUS et Julien ULLMANN
Régie générale : Saïd BELHAMRA Régie son : Marc BRETONNIERE et Loïc WARIDEL Régie lumière : Simon FRITSCHI et Charly HOVE Régie vidéo : Nadir BOUASSRIA et Simon ANQUETIL Scénographie : Jean-Baptiste BELLON Création et régie costumes : Mégane MARTINEL et Marion MONTEL Perruques et maquillage : Mityl BRIMEUR
Direction musicale Edwige Bourdy, Véronique Briel, Sylvie Deguy, Vincent Leterme, Donatienne Michel-Dansac, Lionel Peintre et Nikola Takov
Un voyage dans l’oeuvre de Jean -Luc Lagarce Première partie (1977/ 1987) à 16h Deuxième partie (1987/ 1995) à 20h
Dirigé par Claire Lasne Darcueil
AVEC
Mélodie ADDA Yesükheï ALTANTSETSEG Clara ARTUR-VAUDE Yoann Thibaut BARRENECHEA Jeanne BOUDIER Nastia BURDEINA Yanis CHIKHAOUI Lucie COURBET Alice DA LUZ GOMES Yanis DOINEL Laetitia GAILLAC Quentin GOUVERNEUR Atefa HESARI Clara PACINI Founémoussou SISSOKO Sacha WINTZ Shafeequllah ZANDADEE
Equipe technique
Régie générale Saïd Belhamra Régie lumière Julien Ullmann Régie vidéo et son Thomas Rathier Costumes Christelle André et Léonie Avignon
Séances
Vendredi 21 juin, Première partie (1977/ 1987) à 16h :Réserver Vendredi 21 juin, Deuxième partie (1987/ 1995) à 20h : Réserver Samedi 22 juin, Première partie (1977/ 1987 à 16h :Réserver Samedi 22 juin, Deuxième partie (1987/ 1995) à 20h: Réserver
Atelier dirigé par Nada Strancar Collaboration artistique jeu masqué Christophe Patty
Avec
Pauline Belier Rita Benmannana Séram Borgel-Guez Juliette Cahon Yassine Douighi Jules Finn Valérian Geay Violette Grimaud Emilie Kang Jeanne Louis-Calixte Louis Pencreac’h Lucile Rose Olivier Sangwa Justine Teulié Sidonie Vilas Boas Dylan Wilson et Hishem Bekka
Equipe technique
Scénographie et création costumes Delphine Brouard Costumes Valérie Montagu assistée de Sibel Agogue et Julie Martin Création lumière et Régie générale Simon Fritschi Création et Régie son
Une création de Nilüfer Gros Spectacle de recherche-création en turc, français, arménien et kurde Paysage sonore: Nilüfer Gros, Selda Öztürk
31 mai – 1er juin 2024 à 19h30 au Théâtre du CNSAD-PSL
Equipe technique
Régie vidéo : Frédéric Pickering et Jonathan Martin
Régie lumière : Julien Ullmann
Régie son : Yann Galerne
Cadreur : Antoine Billet
[FR] »Ce que l’eau porte en elle » est une création de recherche artistique interdisciplinaire qui retrace la mémoire des femmes que l’eau véhicule. De la mythologie mésopotamienne du déluge aux témoignages de différentes époques, des recherches historiques aux lamentations, des berceuses aux contes, la pièce interroge l’eau sur le vécu des femmes du XIXe siècle à nos jours, depuis les sources du Tigre et de l’Euphrate jusqu’en aval. Elle confronte l’identité imposée par les génocides et les massacres lors de la formation des Etats-nations, il y a un siècle, dans les lieux où ces rivières coulent. En suivant les fleuves, jusqu’à nos jours où la violence s’est transformée en destruction écologique et en urbanisation sauvage, ce projet attire l’attention sur la coupure de l’eau aux frontières par des barrages et sur son utilisation comme arme de guerre. Parallèlement à l’écoulement de l’eau, l’histoire de la résistance des femmes de diverses cultures de la région se poursuit depuis près de 150 ans avec la transmission de la mémoire. Ce pays qui “manque” aux femmes arméniennes, aux femmes kurdes, ézidies, alevies et à bien d’autres femmes originaires de ces régions, est le lieu où se chante Jin jîyan azadî, La femme-la vie-la liberté pour la première fois.
Ce travail s’est développé à partir d’indices de la mémoire féminine recueillis par Nilüfer Gros dans des sonorités, des archives, des recherches universitaires, des mythes et des contes. Son enquête s’est enrichie grâce à l’aide de/aux témoignages de nombreuses femmes avec lesquelles elle a collaboré et depuis qu’ elle a vécu dans la ville et la région de Mardin (2013-2017). En transposant les indices qu’elle recueille dans des mouvements corporels, dans la voix, des images et du texte, Nilüfer Gros tente de contrer l’héritage orientaliste du théâtre. Dans le cadre de sa recherche en création théâtrale, elle vise à proposer un nouveau langage scénique qui interroge l’eurocentrisme dans la représentation de la mémoire et de la résistance des femmes.
[TR] “Suyun bildiği” disiplinlerarası bir araştırma eseridir. Suyun kadın hafızasını izler. Eser, Mezopotamya yaratı mitlerindeki tufan anlatılarından son asrın çeşitli dönemlerindeki tanıklıklara, tarih araştırmalarından ağıtlara, ninnilerden masallara Fırat ve Dicle’nin kaynaklandığı coğrafyanın kadın yaşanmışlıklarını suya danışır. Suyun akış yönünde bir asır önce ulus-devletlerin kurulması ile sınırları çizilmiş bu çoğrafyayı anlatırken soykırım ve katliamlarla dayatılmış kimliği karşısına alır. Bu şiddetin bugün ekolojik yıkım ve çarpık kentleşmeye dönüştüğü yerlerde su altında kalmış köylerden geçerken, baraj sularının sınırlarda kesilmesine ve savaş silahı olarak kullanılmasına dikkati çeker. Suyun akışı gibi bölgenin çeşitli kültürlerinden kadınların direniş öyküsü de durmaz, hafızanın aktarımıyla nesillerdir devam eder. Ermeni kadınların, Kürt kadınların, Ezidilerin, Alevilerin, Süryanilerin ve bölgenin diğer yerli kültürlerinden birçok kadının özlemini duyduğu bu topraklar Jin jîyan azadî, Kadın-Yaşam-Özgürlük sözlerinin ilk kez söylendiği yerdir.
Çalışma Nilüfer Gros’nun Mardin şehri ve bölgesinde geçirdiği 2013-17 senelerinden beri ses, arşiv, akademik araştırmalar, mit ve masallarda topladığı kadın hafızasının yanında işbirliği yaptığı, konuştuğu bir çok kadının izleriyle oluşmuştur. Sanatçı bulduğu ipuçlarını bedensel hareketlere, sese, görsele ve metne dökerken tiyatronun oryantalist mirasının karşısında durmaya yeltenir. Tiyatro yaratı araştırması çerçevesinde kadın hafızası ve direnişinin temsiline dair Avrupa-merkezciliği sorgulayan yeni bir sahne dili önermeyi amaçlamaktadır.
Écrit et dirigé par Cindy Almeida de Brito Avec Felipe Fonseca Nobre Assistés de Wanda Efremov-Bobescu Collaboration artistique Valentina Fago Dramaturgie Julien Vella
Avec
Sonia Bonny Eboumbou Vladislav Botnaru Arthur Colzy Elena El Ghaoui Angèle Garnier Marine Gramond Olivia Jubin Shems Khettouch Sébastien Lefebvre Anthony Leichnig Manon Legay Kervens St Fort Jenny Trehoux Hao Yang Wu Marcel Yildiz
Atelier d’élèves 3e année Ecrit et dirigé par Jeanne Deméautis Assistés de Théo Schneider et Marylène Vallet
Avec
Walid Caïd Emma Dupont-Léonardi Rodolphe Fichera Ema Haznadar Aristote Lyindula Anysia Mabe Alexandre Patlajean Marie-Aurélie Penarrubia André Roussel et avec Paul de Menthon
Distribution technique
Régie générale Éva Gaillard Composition musicale Quentin Charpin
Création et régie lumière Julien Ullmann
Régie lumière Simon Fritschi
Régie Son Marion Cros
Costumes Yann Pages
Machinistes Stéphan Moitessier et Ruby Contat
Direction technique David Fort et Valentin Pinoteau