James Borniche – « J’ai cherché ton écoute dans les profondeurs de la nuit »
D’après des textes de James Borniche, Maeterlinck, Rilke, Hubert Reeves, Alain Souchon, Ivan Viripaev… imaginé et mis en scène par James Borniche
Avec : James Borniche
« Faire un point ensemble, se donner rendez-vous avec ce qui nous unit et nous sépare, rendez-vous avec nos vertiges, rendez-vous avec notre histoire, un moment intime ensemble, dans une salle de théâtre. Toutes et tous liés par quelque chose au-dessus de nous que nous pouvons tenter de nommer. Venez accompagnés ou non, mais sachez que le temps, notre sang, l’air, la Terre et l’univers seront là. »
Louise Chevillotte – « La Valse »
Création collective de Lisetta Buccellato, Louise Chevillotte, Mathilde-Edith Mennetrier et Mathilde Roux
« La Valse commence cet été dans la compagne lotoise, où nous sommes allées de maison en maison interroger les gens sur les questions qu’ils se posent. Après trois ans d’école, trois ans de questionnement et de recherches, à toujours vouloir parler du monde et des autres, je me suis rendue compte que je ne les connaissais pas ou que je ne les connaissais plus. Avec pour seul outil un téléphone posé sur les tables de jardin pour enregistrer nos conversations, nous avons rencontré des parcours de vie, des cheminements personnels, des questionnements identiques aux nôtres ou radicalement opposés, avec des gens de tous âges et de tout lieux. Après cette semaine, nous avons continué chacune de notre côté, dans d’autres endroits, dans d’autres villes. Nous sommes enchantées de vous présenter une première étape de ce projet, réalisée en six jours, que nous avons l’intention de continuer dans beaucoup de lieux différents, et dans des formes variées. Bienvenue dans nos têtes, et dans celles d’Henri, Alice, Michelle, Lilian, Sacha, Michèle, Catherine, Eva, Jean-Luc, Xavier, Camille, Thomas, Yuriy, Lucie, Clémentine et Alain. »
Manon Chircen – « Morsure » (écriture et mise en scène)
Avec : Louise Chevillotte, Maïa Foucault, Morgane Real, Louise Guillaume, Asja Nadjar et Manon Chircen.
ESPOIR : Fait d’espérer, d’attendre avec confiance la réalisation de quelque chose considéré comme capable de se réaliser ; compter sur.
Six figures, six femmes viennent nous dire, nous montrer, des violences. Les petites et les grandes, celles que l’on voit sans même les regarder et les autres, dont on a déjà entendu parler. Il y aura l’analyse du « guide
Marceau Deschamps-Ségura – « Morceaux de Chants égarés »
Festival du prévu et/ou de l’imprévu
« Ce qui me fascine au théâtre, c’est sa capacité à tirer sa force dans le réel, immédiatement.
C’est
cette capacité qui scelle dans l’expérience et la mémoire de toute
équipe les moments de grâce des premières répétitions, qui nous hantent
ensuite, que l’on recherche en vain ou que l’on fuit en peine.
Pourtant
nos grandes références théâtrales nous donnaient un exemple tout autre :
Shakespeare et ses comédiens ne répétaient pour ainsi dire pas
ensemble, et pas beaucoup moins que Molière et sa troupe. Aujourd’hui,
certains procédés de l’Actors Studio, comme Grégoire Aubin le met en
avant, permettent de clarifier pour chacun des comédiens et chacune des
comédiennes son rôle sur le plateau, et de rentrer dès les premiers
instants du travail dans l’exploration de l’individu, des relations, et
des mécanismes sociaux. Le théâtre, à mon sens, ne doit jamais cesser
d’être une recherche, pendant les répétitions et surtout encore pendant
les représentations ; et cette recherche est souvent bouleversante,
jusqu’au dernier moment des représentations, mais surtout déjà dès les
premiers jours de répétition. C’est cette recherche bouleversante,
esthétiquement, humainement, politiquement, que je veux mettre au centre
de la scène.
Pour ce faire : une pièce politique et onirique créée
en 4 jours, dont les répétitions sont ouvertes dès le second ; une
soirée festive d’invention instantanée sur le corps et la voix ; un
exercice-spectacle de montage improvisé ; et une pièce de répertoire
jouée sans répétition, comme à son époque. »
. Petite soirée karaoké-dansé, playback et cabaret-boeuf
. L’ENjeU, exercice pour acteurs joyeux, de Delphine Eliet
. Songe d’un Impromptu en Jouvet fin d’été, d’après Shakespeare et Molière
. « Marche ! » de Grégoire Aubin et Marceau Deschamps-Ségura
Captation du spectacle L’ENjeU :
Captation du spectacle Songe d’un Impromptu :
Captation du spectacle Marche !
Roman Jean-Elie – « Hamlet »
D’après William Shakespeare
« Is this the real life ?
Is this just fantasy ?
Caught in a landslide,
No escape from reality. »
Avec : James Borniche, Charlie Fabert, Florent Hu, Sipan Mouradian, Sélim Zahrani
Jean-Frédéric Lemoues – Sentiers croisés
« Nous sommes des chemins qui ne cessent de se rencontrer. À chaque croisement, une découverte, un bouleversement, un changement. J’ai souhaité utiliser ce lieu dans lequel ma promotion et moi avons beaucoup travaillé au cours de notre passage dans cette école pour y faire une dernière grande fête des mots et des choses avec celles et ceux qui, croisés au cours de ces trois années, par leur façon d’être, de dire, de faire et de penser, proposent à celles et ceux qui les écoutent un peu de rêve, un peu de lumière et un peu d’espoir. Une dernière trace indélébile sur le parquet, un dernier acte d’amour pour le public inconnu, une dernière ode à l’être ensemble avant que les vents nous dispersent et que les chemins divergent. Une manière aussi de remercier. Bienvenue à la fête ! »
. Rencontre avec Jean-Pierre Siméon.
. Rencontre avec Gilles Clément.
. Rencontre avec Caroline Marcadé.
. Conférence chantée avec Serge Hureau et Olivier Hussenet.
. Café-Conservatoire du Hall de la Chanson, animé par Serge Hureau et Olivier Hussenet.
. Lecture de « Nous les Vagues » de Mariette Navarro.
« Trois Ruptures » de Rémi De Vos,
Avec Sipan Mouradian, Isis Ravel et Jean-Frédéric Lemoues.
« Tempus Fugit », performance dansée par Sipan Mouradian
Le festival normand « Les Effusions » clôture ce programme.
Créé en 2016 par Théo Chédeville, étudiant en troisième année au Conservatoire, le festival regroupe près de 70 jeunes architectes, comédiens, chercheurs, cuisiniers, danseurs, dramaturges, musiciens, scénographes, techniciens.
« Laissons-nous, quelque part, des microcosmes pour tout essayer. »
Maroussia Pourpoint – « Radiation »
(écriture et mise en scène)
Avec Salomé Dienis Meulien, Nais El Fassi, Hugues Jourdain, Alexiane Torres et Martin Van Eeckhoudt
Suite à un bouleversement climatique qui a rendu la Terre inhabitable, un petit groupe d’hommes et de femmes se sont réfugiés dans un bunker souterrain où ils vivent reclus depuis plusieurs années sous le commandement très pop star de Cupid Bitch. Leur vie rêvée de fêtes et de paillettes sera cependant perturbée par l’arrivée d’une étrangère.
Radiation aborde, sous forme d’un huis clos, la question des monstres que peut libérer notre imagination lorsque nous sommes en proie à la solitude et montre ainsi le piège de la bulle mensongère dans laquelle nous pouvons nous réfugier pour échapper à la réalité.
À travers un univers fantaisiste, la pièce traite du changement climatique, de la peur de l’inconnu, des logiques de groupe et de la solitude, des projections imaginaires, du soi et de l’autre. Par le biais d’un récit d’anticipation et d’une scénographie faisant appel aux technologies numériques, Radiation questionne ainsi les notions de réel et de rêve dans le monde d’aujourd’hui.